Rwanda : MSF se Crashe sur le rapport Trévidic

28 janvier 2012 | Rwanda-LaGrandeManip'

“En psychologie, nous apprend Wikipedia, le déni est une notion théorisée par Sigmund Freud pour désigner la non-considération d’une partie de la réalité. […] L’acte de déni refuse de prendre en charge certaines perceptions: un fragment, éventuellement important, de la réalité, se voit totalement ignoré; la personne qui dénie se comporte comme si cette réalité n’existait simplement pas, alors qu’elle la perçoit.”

Depuis la communication aux parties par les juges Poux et Trévidic, le 10 janvier 2012, du rapport d’expertise sur l’attentat du 6 avril 1994 au Rwanda, certains cadres de Médecins sans frontières (MSF), aujourd’hui membres du Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (Crash, un nom prédestiné), offrent une illustration intéressante de cette occultation du réel.

Les premiers symptômes apparaissent le 16 janvier dernier, sur le blog de Jean-Hervé Bradol, ancien président de MSF (2000-2008). Bradol est médecin. Sa spécialité: les rapports balistiques. Et son diagnostic est sans appel: le rapport d’expertise Poux-Trévidic fait péter les plombs aux médias français. Certes, le niveau de langage est un peu relâché, mais pour Jean-Hervé Bradol, l’heure est grave. Une véritable épidémie menace. Pire que le choléra. Une contagieuse vague de lucidité s’est en effet abattue sur la presse française. À une quasi-unanimité, celle-ci affirme depuis le 10 janvier au soir que la thèse Bruguière sur l’attentat du 6 avril 1994 s’est effondrée. Or (rendons à César…) cette thèse est, en réalité, la thèse Bruguière-MSF-Smith-Vidal-Guichaoua. Qui eux aussi, du coup, sont effondrés.

Comprenez que ça le contrarie, notre balisticien sans frontières.

Alors il s’agace, tempête, fait de grands moulinets avec les bras. “Le fait que ce rapport n’ait pas été lu par ceux qui commentent ses conclusions ne les décourage pas de formuler des opinions définitives sur l’identité des commanditaires du crime”, éructe-t-il. Comme l’auront compris les lecteurs réguliers de ce blog, s’il en est un qui n’a manifestement pas lu le rapport d’expertise avant d’en parler, c’est bien lui, Bradol. Sinon, comment pourrait-il sérieusement écrire: “D’un point de vue méthodologique, les conclusions de l’enquête dite balistique reposent avant tout sur des témoignages et non sur des éléments matériels”?

Jean-Hervé Bradol en pleine expertise balistique…

Dans son billet, Bradol mélange tout dans son grand shaker sans frontières: la balistique, l’acoustique, l’expertise remise au juge Trévidic, les témoins du juge Bruguière, les audiences du TPIR… Ce qu’il ne supporte pas, c’est “l’utilisation de ces supposées conclusions pour dédouaner Paul Kagame et ses amis”. Car pour lui, IL FAUT que Kagame soit coupable de l’attentat! Ce n’est ni une option ni une hypothèse, mais un postulat. Les expertises du juge Trévidic, les rétractations des faux témoins de son prédécesseur, Jean-Louis Bruguière, les contradictions et incohérences des témoins qui ne se sont pas encore rétractés, tout ça ne l’intéresse pas.

À son crédit, la meilleure preuve que l’expertise remise aux juges Poux et Trévidic ne mérite pas d’être prise au sérieux n’est-elle pas qu’elle contredit l’analyse de MSF sur le sujet? Or, qui mieux qu’une ONG dont l’objet est d’“apporte[r] une assistance médicale à des populations dont la vie ou la santé est menacée”  pourrait bien déterminer le lieu d’où sont partis deux missiles sol-air le soir du 6 avril 1994 à Kigali? Sûrement pas Claudine Oosterlinck (expert aéronautique près la Cour d’Appel de Caen), Daniel van Schendel (expert en explosions, explosifs et incendies, près la Cour d’Appel de Toulouse), Jean Huon (expert en armes, munitions, balistique près la Cour d’Appel de Versailles, agréé par la Cour de Cassation), Jean-Sompayrac (géomètre-expert), ni Olivier Chavanis (ingénieur en armements aéronautiques et pyrotechnie embarquée). Quant à Jean-Pascal Serre, expert acousticien inscrit sur la liste de la Cour d’Appel de Rouen, on se demande bien pourquoi la justice est allée lui confier un mandat (Bradol se méfie des acousticiens comme de la peste)!

Vous imaginez un peu le scandale? Pour réaliser leur expertise, les juges Poux et Trévidic n’ont pas fait appel à Rony Brauman ni au Dr Jean-Hervé Bradol, qui sait bien, lui, que “pour reconstituer le trajet du missile, la balistique seule s’emploierait à relever les traces matérielles de la présence du missile en au moins deux points pour pouvoir calculer sa trajectoire. Or dans ce cas, dix-sept ans après les faits, ces traces matérielles ne peuvent plus être relevées”.

Au lieu de ça, ils se sont tournés vers un collège transdisciplinaire d’expert agréés auprès des tribunaux  qui, non seulement se sont rendus sur les lieux, mais ont de plus osé écrire que “les indices matériels recueillis sur le terrain ont représenté des données objectives devant être analysées pour déterminer le (ou les) lieu(x) possible(s) de tirs, en se référant aux performances balistiques et aux capacités d’acquisition des systèmes d’armes à guidage infrarouge sol-air envisageables dans ce contexte”.

Ah, elle est belle, la justice française! C’est pas le juge Bruguière qui aurait perdu son temps à effectuer une reconstitution au Rwanda à la recherche d’inutiles éléments matériels, alors qu’il y a tant de transfuges du FPR prêts à accuser Paul Kagame d’être à l’origine de l’attentat en échange d’un visa pour l’Europe.

C’est d’ailleurs pour ça que MSF ne s’est jamais embarrassé d’enquêter sur le sujet. L’association n’avait pas besoin de diligenter une expertise, puisqu’elle disposait depuis 2005 d’un témoin magique: Abdul Ruzibiza, ancien infirmier au sein de la branche militaire du FPR, qui a quitté le Rwanda au début des années 2000 afin d’échapper à son procès en appel devant la justice militaire pour avoir piqué dans la caisse. Fin 2005, sous le triple parrainage de Claudine Vidal, d’André Guichaoua et de la journaliste Géraldine Faes (Madame Stephen Smith à la ville), il publiait un livre dans lequel il affirmait avoir été membre du commando à l’origine de l’attentat. Dans Marianne, dès le 17 décembre 2005, Rony Brauman prenait la version de Ruzibiza pour parole d’Évangile:

“Son livre, dont la lecture est parfois éprou­vante en raison des atrocités dont il témoi­gne, fait voler en éclats la thèse de la respon­sabilité française dans l’attentat du 6 avril. L’auteur est déjà connu pour être le principal témoin dans l’instruction dirigée par le juge Bruguière sur cet attentat qui a coûté la vieaux deux pilotes français du Falcon offert par Paris au président rwandais.

Officier de ren­seignements, il a assisté aux préparatifs et à l’exécution de l’opération sur laquelle il livre des détails d’une précision toute militaire. […] L’élimination du président du Rwanda fut décidée dans ce contexte, le 31 mars 1993 (sic), par Paul Kagame, qui n’ignorait pas qu’elle déchaînerait à son tour des massacres.”

Rony Brauman sait s'entourer: André Guichaoua, Claudine Vidal et Stephen Smith sont ses principaux conseillers sur le Rwanda.

Comme Jean-Hervé Bradol, Rony Brauman est un ancien président de MSF-France (1982-1994). Il est lui aussi médecin. Sa spécialité: l’historiographie tropicale et les doubles génocides. En 2006, se livrant à une comparaison des livres de Ruzibiza (encensé) et de Pierre Péan (épinglé), notre historien sans frontières concluait que de ces deux livres ressort toutefois une confirmation: les méthodes de guerre et de pouvoir de Paul Kagamé font de ce chef d’État l’un des plus éminents criminels contemporains. Dans une chronique portant l’en-tête du Crash, Brauman reprenait à son compte, sans le moindre recul critique, la thèse de Ruzibiza accusant Paul Kagame d’avoir commandité l’attentat.

“Le lieutenant Ruzibiza, qui a perdu toute sa famille dans le génocide et a fui à nouveau son pays en 2001, révolté par la terreur qu’y fait régner Kagamé, est le principal témoin du juge Bruguière dans le cadre de l’instruction ouverte pour l’assassinat des deux pilotes français qui étaient aux commandes du Falcon.

Son livre, préfacé par une des meilleures spécialistes françaises du Rwanda, est un document de première importance pour qui veut comprendre de l’intérieur le processus de construction et de mise en place d’un régime fondé sur le mensonge et la violence. […] Il faut soutenir le soldat Ruzibiza.”

Rony Brauman fait confiance à ses amis. Et Stephen Smith, tout comme Claudine Vidal, en font partie. À l’été 2000, tous trois cosignaient dans la revue Esprit un article violemment anti-Kagame: “Rwanda: politique de terreur, privilège d’impunité”. Alors, quand Stephen Smith, en 2004, puis Claudine Vidal, en 2005, lui ont vendu le témoignage de l’ancien infirmier du FPR comme la preuve ultime que l’actuel président rwandais avait cyniquement déclenché le génocide contre la population tutsi de son pays, Rony Brauman ne s’est pas posé la moindre question. Il a foncé tête baissée, tel un taureau sur une muleta.

À sa décharge, sans doute ignorait-il qu’au Rwanda, la simple évocation du nom de Claudine Vidal comme “spécialiste” du pays provoque une onde de fou rire de Ruhengeri à Butare. De même qu’à Paris, historiens et sociologues se refilent sous le manteau, hilares, les photocopies de sa préface au livre de Ruzibiza.

Florilège.

Claudine Vidal (CNRS/EHESS). Si vous connaissez quelqu'un qui connaît quelqu'un qui est prêt à accuser Paul Kagame d'être impliqué dans l'attentat, appelez-la: elle en fera un livre.

Paul Kagame et son groupe n’ayant jamais envisagé d’appliquer les accords de paix signés à Arusha (4 août 1993) ont voulu une guerre totale contre le pouvoir en place sans ignorer qu’ils risquaient ainsi d’entraîner le génocide des Rwandais tutsi. Ils ont lancé cette guerre le 6 avril 1994 par l’attentat contre l’avion présidentiel et l’ont gagnée en choisissant une tactique menant le plus rapidement possible à la victoire, alors qu’une autre, plus coûteuse en temps, aurait permis de porter secours aux Tutsi. Enfin, Abdul Ruzibiza qualifie de génocide les tueries massives de Hutus perpétrées par l’APR durant et après la guerre. […]

…ce témoignage […] s’affirme témoignage oculaire à la fois personnel et collectif, sans que les deux dimensions soient systématiquement distinguées. Une modalité de témoignage qui n’est pas familière aux Occidentaux, voire qui les gêne en raison de l’arrière-plan juridique auquel est reliée la notion de témoin: le récit du témoin ne vaut, n’est crédible que si ce dernier rapporte ce qu’il a vu ou entendu, lui, personnellement. Or la culture rwandaise admet comme témoignage le récit d’un homme qui n’a pas vu, personnellement le fait qu’il rapporte mais tient son récit d’un autre autre qui, lui, l’a vu et qu’il juge digne de foi.”

Récapitulons. En 2005, sur la base du récit d’un témoin unique “qui n’a pas vu, personnellement, les faits qu’il rapporte”, une sociologue française (directrice de recherche émérite au CNRS) prétend faire voler en éclat le corpus historiographique relatif au génocide des Tutsi pour nous faire miroiter, selon ses propres termes:

“…un chapitre relevant de l’histoire-complot [l’assassinat d’Habyarimana, nda], un type d’histoire qui capte l’attention inlassable de toutes sortes de publics. À cet égard, le livre de Ruzibiza ne décevra pas les lecteurs. En effet, l’auteur relate de façon détaillée l’ultime réunion de préparation de l’attentat dirigée par Paul Kagame, le choix de l’armement, l’introduction clandestine des missiles à Kigali, le repérage du site de tir et l’exécution de la mission. Son récit est le plus précis de ceux qui furent jusqu’à maintenant rendus publics par des dissidents du FPR.”

Trois ans plus tard, tout s’écroule. Au moment de l’arrestation de Rose Kabuye, en novembre 2008, le journaliste rwandais Albert Rudatsimburwa, directeur de la radio privée Contact FM, téléphone à Ruzibiza, réfugié en Norvège. Et ce dernier lui révèle que la totalité de son témoignage est bidonné. Dans les jours et les semaines qui suivent, un nombre important de médias internationaux se tournent vers le témoin-clé du juge Bruguière. Ruzibiza leur confirme que son témoignage est une supercherie.

Chez Claudine Vidal, André Guichaoua et Rony Brauman, la première tentation est la fuite: changer de nom, se faire refaire le visage et s’exiler en Amérique du Sud… Mais comme personne, au sein des médias français (pourtant “idiots utiles de Kagame”, comme ils l’écrivent aujourd’hui) ne leur fait l’injure de les confronter aux contrevérités irresponsables qu’ils ont relayées et cautionnées depuis trois ans, accusant à la légère Paul Kagame d’avoir déclenché le génocide à dessein afin de prendre le pouvoir par la force, ils tentent de se refaire une virginité.

Le 21 novembre 2008, l’agence Hirondelle publie un communiqué du couple de pré/postfaciers. Il est amusant de constater que la dépêche est cosignée des initiales GF (Géraldine Faes), qui est elle-même l’éditrice du livre de Ruzibiza. On reste en famille!

“Nous rappelons cependant que ce livre a 494 pages sur lesquelles 15 pages seulement sont consacrées à l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana. Dans ses déclarations, Ruzibiza intervient uniquement sur cet épisode pour affirmer qu’à ce sujet il a tout inventé. Nous avons eu cependant l’occcasion de vérifier, avant la publication de cet ouvrage, que nombre d’informations livrées par l’auteur étaient recoupées par d’autres témoignages, autres que ceux connus par Ruzibiza.

Aujourd’hui nous ne sommes pas convaincus que Ruzibiza puisse prouver qu’il a menti sur toute la ligne depuis 2003 et notamment devant le TPIR, que ce soit sur l’attentat, que ce soit sur d’autres points. Quant aux mobiles de la rétractation d’Abdul Ruzibiza, nous ne savons que ce qu’il en dit lui-même et que nous n’avons pas à discuter. Il appartient aux juridictions concernées de réagir à cette revendication de faux-témoignage » écrivent André Guichaoua et Claudine Vidal.”

L’année suivante, Claudine Vidal doit prendre son bâton de pèlerin. En mai 2009, dans L’Afrique des Grands Lacs. Annuaire 2008-2009, elle rédige un texte intitulé “Les contradictions d’un lieutenant rwandais. Abdul Ruzibiza, témoin, acteur, faux témoin”. On aurait pu s’attendre à ce que l’universitaire y expose d’emblée un vibrant mea culpa, pour avoir fait preuve de tant de légèreté et s’être pris abusivement pour une historienne, au risque d’enfumer durablement l’opinion publique en cautionnant une thèse faisant du FPR, le mouvement armé qui a stoppé le génocide, celui qui l’a déclenché. Ou encore à ce qu’elle annonce démissionner du CNRS, interrompre séance tenante ses travaux sur le Rwanda et se retirer dans un couvent.

Mais en guise de mea culpa, on n’aura droit qu’à un nouveau déferlement de charabia:

L’un des deux Ruzibiza dit-il la vérité plus que l’autre? Cela me paraît actuellement indécidable, sauf si l’on prend le parti de ne pas reconnaître l’incertitude créée par Ruzibiza. Comment se sortir de ce «paradoxe du menteur»? Il reste, en effet, que nous manquons d’études enquêtant, de l’intérieur, sur les pratiques de guerre du FPR, et que nous ne pouvons donc mettre les premiers récits de Ruzibiza en relation avec ceux d’autres militaires du FPR.

Seul le développement d’enquêtes nouvelles (ainsi que la mise à jour des rapports des Nations unies et autres instances internationales, comme le TPIR) permettrait de déterminer quels récits de Ruzibiza sont ou ne sont pas inventés.”

André Guichaoua (Paris-I), auteur de la postface du livre de Ruzibiza, est la principale caution universitaire de la thèse impliquant le FPR dans l'attentat…

Entre-temps, le 5 février 2009, André Guichaoua a été réentendu par la justice française. Mais par le juge Trévidic cette fois, ce qu’il trouve plus inconfortable qu’au bon vieux temps, quand Jean-Louis Bruguière le considérait comme une quasi-divinité. L’audition est un grand moment. L’universitaire tente comme il peut de retomber sur ses pieds, après ce lamentable fiasco. Plutôt que de répondre clairement aux questions du magistrat, il botte systématiquement en touche, promettant à chaque phrase des documents en tout genre, sans grand intérêt, plutôt que d’expliquer comment un spécialiste aussi incontestable que lui a pu se laisser enfumer par un mythomane.

Un an et demi plus tard, Ruzibiza lui-même sera à nouveau entendu par les juges français. Après deux années d’une rétractation constante, il revient subitement à ses premières accusations contre le FPR. Mais dans le même temps, il dégoupille une grenade encore plus redoutable que sa précédente rétractation: Ruzibiza confirme en effet ce dont tout observateur un peu sérieux pouvait se douter depuis l’origine, à savoir qu’il n’avait jamais mis les pieds à Masaka ni fait partie du commando à l’origine de l’attentat.

Ruzibiza, le témoin “oculaire” sur lequel se basait à 90%  l’instruction du juge Bruguière, n’avait en fait rien vu du tout!

Pour Claudine  Vidal et ses amis, cela ne fait pas une grande différence, puisque “la culture rwandaise admet comme témoignage le récit d’un homme qui n’a pas vu, personnellement, le fait qu’il rapporte”. Mais pour les juges d’instruction parisiens, la nuance prête davantage à conséquence. D’autant que d’autres “repentis” continuent de parsemer le dossier de “mines antipersonnel” procédurales. C’est le cas, par exemple, d’Evariste Musoni. Interrogé par la police britannique, sur commission rogatoire des magistrats français, celui-ci devait déclarer: “Je ne veux plus m’exprimer sur cette affaire, j’ai rendu suffisamment de services au gouvernement français.”

Penaud, décrédibilisé, le “Network Commando” MSF-CNRS n’a plus que ses yeux pour pleurer. Blessure d’amour-propre oblige, il se laisse désormais aller à l’invective, dans Marianne2, traitant les journalistes français ayant couvert la sortie du rapport Poux-Trévidic d’“idiots utiles de Kagame”.

Aveuglée par son propre déni, refusant de reconnaître une réalité extérieure traumatisante, la petite bande s’enfonce fièrement au fond d’une impasse, publiant aujourd’hui les écrits qui, demain, la discréditeront encore un peu plus.

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